Herménégilde Chiasson
Biographie (la version anglaise suivra)Herménégilde Chiasson est un artiste, poète, dramaturge et directeur qui est auteur de cinq livres de poésie et a réalisé plus de quinze films et vingt-cinq pièces de théâtre. Né à Saint Simon, Nouveau-Brunswick, le 7 avril 1946, Chiasson est un homme bien éduqué, qui a obtenu un baccalauréat ès arts en 1967 de l’Université de Moncton, baccalauréat en beaux-arts en 1972 de Mount Allison University, une maîtrise en esthétique en 1979 de l’Université de Paris, et une maîtrise des beaux-arts en 1981 de State University of New York. En 1983, il obtient un doctorat de l’Université Sorbonne-Paris et il tient des doctorats honorifiques de l’Université de Moncton (1999), Mount Allison University (2004), Laurentienne University (2008), McGill University (2011), et St. Thomas University (2013).
En dehors de sa carrière d’écrivain, Chiasson a occupé divers postes dans des galeries d’art, a travaillé avec Radio-Canada de 1968 jusqu’à 1995 en tant que réalisateur, dramaturge, et chercheur, et était le 29e lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick de 2003 à 2009. Chiasson est devenu le directeur de la Galerie d’art de l’Université de Moncton en 1974 et plus tard le président de la Galerie Sans Nom en 1980. Il a fondé et présidé de nombreux organismes artistiques dans les Maritimes, incluant les Éditions Perce-Neige (1984), Aberneed Co-Operative (1985), Imago Workshop (1987), et Productions de Phare-Est (1988). Chiasson a été conservateur de l’exposition Marion McCain à la Galerie d’art Beaverbrook en 1994 et président de l’Association acadienne des artistes professionnels du Nouveau-Brunswick de 1993 à 1995. Ses livres de poésie incluent: Mourir à Scoudouc (Éditions d’Acadie, 1974), et Rapport sur l’état de mes illusions (Éditions d’Acadie, 1976), et un ouvrage co-écrit avec Patrick Condon, intitulé Claude Roussel : sculpteur/sculptor (Éditions d’Acadie, 1985). Divers poèmes uniques de Chiasson ont été publiés dans des anthologies en français et en anglais à travers le Canada. Chiasson a gagné plusieurs prix littéraires pour sa poésie, son théâtre et diverses œuvres an anglais et en français. Certains incluent son mérite du Prix France-Acadie (1986, 1992), du Prix Gouverneur général en poésie en poésie (Conversations, 2000) et de son adhésion à l’Ordre du Nouveau-Brunswick (2004), à la Société royale du Canada (2010), Officier de l’Ordre du Canada (2011) et Grand Officier de l’Ordre du mérite en français (2012). |
Biography
Herménégilde Chiasson is an artist, poet, playwright, and film director who has written five books of poetry and directed over fifteen films and twenty-five plays. Born in Saint Simon, New Brunswick on April 7, 1946, Chiasson is a well-educated man, earning a Bachelor of Arts Degree in 1967 from the Université de Moncton, a Bachelor of Fine Arts Degree in 1972 from Mount Allison University, a Masters in Aesthetics in 1979 from the Université de Paris, and a Masters of Fine Arts in 1981 from the State University of New York. In 1983 he earned a Doctorate Degree from the Université Sorbonne-Paris and he holds Honorary Doctorates from the Université de Moncton (1999), Mount Allison University (2004), Laurentienne University (2008), McGill University (2011), and St. Thomas University (2013).
Aside from his writing career, Chiasson has held various positions in art galleries, worked with Radio-Canada from 1968 to 1995 as a director, playwright, journalist, and researcher, and was the 29th Lieutenant Governor of New Brunswick from 2003 to 2009. Chiasson became the director of the Galerie d'art de l'Université de Moncton in 1974 and later the president of the Galerie Sans Nom in 1980. He has founded and chaired many art organizations in the Maritimes, including Éditions Pierce-Neige (1984), Aberneed Co-Operative (1985), Imago Workshop (1987), and Productions de Phare-Est (1988). Chiasson was the curator of the Marion McCain Exhibit at Beaverbrook Art Gallery in 1994 and the president of the Association Acadienne des Artistes Professionnel du Nouveau Brunswick from 1993 to 1995.
Chiasson’s books of poetry include: Mourir à Scoudouc (Éditions d’Acadie, 1974) and Rapport sur l’état de mes illusions (Éditions d’Acadie, 1976), and a co-authored work with Patrick Condon, titled Claude Roussel : sculpteur/sculptor (Éditions d’Acadie, 1985). Various single poems by Chiasson have been published in anthologies across Canada in both English and French. Chiasson has won many literary prizes for his poetry, theatre, and various works in both English and French. Some include his merit of the Prix France-Acadie (1986, 1992), Governor General’s Award in Poetry (Conversations, 2000), and receiving membership to the Order of New Brunswick (2004), the Royal Society of Canada (2010), Officer of the Order of Canada (2011), and Grand Officer of the Order of Merit in French (2012).
Aside from his writing career, Chiasson has held various positions in art galleries, worked with Radio-Canada from 1968 to 1995 as a director, playwright, journalist, and researcher, and was the 29th Lieutenant Governor of New Brunswick from 2003 to 2009. Chiasson became the director of the Galerie d'art de l'Université de Moncton in 1974 and later the president of the Galerie Sans Nom in 1980. He has founded and chaired many art organizations in the Maritimes, including Éditions Pierce-Neige (1984), Aberneed Co-Operative (1985), Imago Workshop (1987), and Productions de Phare-Est (1988). Chiasson was the curator of the Marion McCain Exhibit at Beaverbrook Art Gallery in 1994 and the president of the Association Acadienne des Artistes Professionnel du Nouveau Brunswick from 1993 to 1995.
Chiasson’s books of poetry include: Mourir à Scoudouc (Éditions d’Acadie, 1974) and Rapport sur l’état de mes illusions (Éditions d’Acadie, 1976), and a co-authored work with Patrick Condon, titled Claude Roussel : sculpteur/sculptor (Éditions d’Acadie, 1985). Various single poems by Chiasson have been published in anthologies across Canada in both English and French. Chiasson has won many literary prizes for his poetry, theatre, and various works in both English and French. Some include his merit of the Prix France-Acadie (1986, 1992), Governor General’s Award in Poetry (Conversations, 2000), and receiving membership to the Order of New Brunswick (2004), the Royal Society of Canada (2010), Officer of the Order of Canada (2011), and Grand Officer of the Order of Merit in French (2012).
Information additionnel / Additional Information:
Author's Wikipedia Page
New Brunswick Literary Encyclopedia Entry
Canadian Encyclopedia Entry
Conférence de l’Histoire Litéraire da l’Acadie
Autoportrait d’Herménéglide Chiasson (en français)
“Solstices”
Author's Wikipedia Page
New Brunswick Literary Encyclopedia Entry
Canadian Encyclopedia Entry
Conférence de l’Histoire Litéraire da l’Acadie
Autoportrait d’Herménéglide Chiasson (en français)
“Solstices”
assis dans la voiture dimanche après-midi
attendant que quelqu’un crie le numéro deux
Chez Camille Fried Clams au coeur de l’Acadie
tandis que les touristes en mocassins savent eux
que notre conscience ne peut être que deep fried
il suffit d’allonger la langue pour communier
déposer son argent sur le comptoir tiède
et sortir son casseau à la main glorifié
nous rentrons à Moncton le coeur lourd de rumeurs
je t’emmène en ville mais je n’irai pas voir
la danse lumineuse et chaude comme la chaleur
de la Centrafrique il fait soleil ce soir
j’ai une envie brusque de remonter le temps
alors tu descends dans la poussière lourde
et je pas vers un lieu mythique et désarmant
la vie nous suit de sa rumeur lâche et sourde
il n’y a plus grand chose à voir sur cette route
les lieux se sont usés tout au long du chemin
mais la lumière qui tombe est d’un vert qui redoute
et provoque cet éclat généreux du matin
quand le jour nous inonde de promesses somptueuses
la nuit va tomber sur la route des Beaumont
et le poids de l’histoire avec elle douloureuse
comme cette plaque qui parler de la Déportation
les tombes indiennes sont toujours au garde-à-vous
et le soleil se couche devant les balançoires
du parc provincial sur la rivière sans remous
je revois les canoës qui remontent le cours de l’histoire
vers le fort Beauséjour quand Monckton permettait
aux femmes d’aller voir leurs maris prisonniers
et cette légende voulant qu’elles emmenaient
des vêtements de femmes pour qu’ils puissent s’évader
retour par Memramcook et son collège vendu
en vain pour la gloire du français langue seconde
le père Lefebvre est là dans la cour son statue
dans les épinettes bleues témoigne encore d’un monde
autrefois affairé à forger une conscience
mais ce soir l’herbe pousse dans l’asphalte des tennis
le vieux Monument résonne encore des séances
sa voix comme en écho dans le vide d’une bâtisse
je fuis la nostalgie qui voudrait m’étrangler
en prenant refuge dans un dépanneur Metro
dans la vitrine une annonce anglaise is there to say
that there will be a draw pour la maison-bureau
du Congrès des Acadiens et à l’intérieur
un ordinateur peut vous trouver un emploi
la fuite redevient possible vers l’extérieur
je sors quelqu’un barre la porte derrière moi
la transcanadienne est une ligne à haute tension
des écrins de ferraille contenant des germes humains
s’y précipitent vivement comme la chute des démons
vers le lieu de leur peine et Dante n’est jamais loin
je suis immobile en attendant d’intégrer
le tourbillon des âmes et soudain j’aperçois
les néons aveuglants d’un take-out en forêt
comme une apparition au beau milieu d’un bois
à Shédiac les enseignes toutes en anglais
j’y suis passé chercher de la crème glacée
et Marcia leur a demandé si c’était
uniquement réservé aux Anglais d’acheter
de la crème glacée et si c’était pour ça
qu’ils ne mettaient jamais de pancartes françaises
pourtant ils parlaient tous français dans ce lieu-là
leur regard unilingue et leurs affaires anglaises
la voiture roule dans la schizophrénie
à travers les enseignes comme sur un champ miné
au milieu des villages acadiens endormis
anglais au dehors et français dans le secret
on parle de l’action qu’il faudrait entreprendre
pour contrer l’état de soumission constant
qui veut que nous soyons restés pour nous vendre
au plus offrant comme si la langue était payante
il aura fallu tout ce parcours toute cette route
acharnés à parler à redire à refaire
à convaincre le monde à combattre le doute
tout en gardant toujours dans la tête dure comme fer
le peu de dignité que nous ne savons plus montrer
la visite est ici et il vaut beaucoup mieux
se cacher dans la caisse attendant que l’été
s’éloigne en attendant d’être fort d’être vieux
Publié dans Climats. (Les Éditions d'Acadie, 1996).
Utilisé avec la permission de l'auteur.
attendant que quelqu’un crie le numéro deux
Chez Camille Fried Clams au coeur de l’Acadie
tandis que les touristes en mocassins savent eux
que notre conscience ne peut être que deep fried
il suffit d’allonger la langue pour communier
déposer son argent sur le comptoir tiède
et sortir son casseau à la main glorifié
nous rentrons à Moncton le coeur lourd de rumeurs
je t’emmène en ville mais je n’irai pas voir
la danse lumineuse et chaude comme la chaleur
de la Centrafrique il fait soleil ce soir
j’ai une envie brusque de remonter le temps
alors tu descends dans la poussière lourde
et je pas vers un lieu mythique et désarmant
la vie nous suit de sa rumeur lâche et sourde
il n’y a plus grand chose à voir sur cette route
les lieux se sont usés tout au long du chemin
mais la lumière qui tombe est d’un vert qui redoute
et provoque cet éclat généreux du matin
quand le jour nous inonde de promesses somptueuses
la nuit va tomber sur la route des Beaumont
et le poids de l’histoire avec elle douloureuse
comme cette plaque qui parler de la Déportation
les tombes indiennes sont toujours au garde-à-vous
et le soleil se couche devant les balançoires
du parc provincial sur la rivière sans remous
je revois les canoës qui remontent le cours de l’histoire
vers le fort Beauséjour quand Monckton permettait
aux femmes d’aller voir leurs maris prisonniers
et cette légende voulant qu’elles emmenaient
des vêtements de femmes pour qu’ils puissent s’évader
retour par Memramcook et son collège vendu
en vain pour la gloire du français langue seconde
le père Lefebvre est là dans la cour son statue
dans les épinettes bleues témoigne encore d’un monde
autrefois affairé à forger une conscience
mais ce soir l’herbe pousse dans l’asphalte des tennis
le vieux Monument résonne encore des séances
sa voix comme en écho dans le vide d’une bâtisse
je fuis la nostalgie qui voudrait m’étrangler
en prenant refuge dans un dépanneur Metro
dans la vitrine une annonce anglaise is there to say
that there will be a draw pour la maison-bureau
du Congrès des Acadiens et à l’intérieur
un ordinateur peut vous trouver un emploi
la fuite redevient possible vers l’extérieur
je sors quelqu’un barre la porte derrière moi
la transcanadienne est une ligne à haute tension
des écrins de ferraille contenant des germes humains
s’y précipitent vivement comme la chute des démons
vers le lieu de leur peine et Dante n’est jamais loin
je suis immobile en attendant d’intégrer
le tourbillon des âmes et soudain j’aperçois
les néons aveuglants d’un take-out en forêt
comme une apparition au beau milieu d’un bois
à Shédiac les enseignes toutes en anglais
j’y suis passé chercher de la crème glacée
et Marcia leur a demandé si c’était
uniquement réservé aux Anglais d’acheter
de la crème glacée et si c’était pour ça
qu’ils ne mettaient jamais de pancartes françaises
pourtant ils parlaient tous français dans ce lieu-là
leur regard unilingue et leurs affaires anglaises
la voiture roule dans la schizophrénie
à travers les enseignes comme sur un champ miné
au milieu des villages acadiens endormis
anglais au dehors et français dans le secret
on parle de l’action qu’il faudrait entreprendre
pour contrer l’état de soumission constant
qui veut que nous soyons restés pour nous vendre
au plus offrant comme si la langue était payante
il aura fallu tout ce parcours toute cette route
acharnés à parler à redire à refaire
à convaincre le monde à combattre le doute
tout en gardant toujours dans la tête dure comme fer
le peu de dignité que nous ne savons plus montrer
la visite est ici et il vaut beaucoup mieux
se cacher dans la caisse attendant que l’été
s’éloigne en attendant d’être fort d’être vieux
Publié dans Climats. (Les Éditions d'Acadie, 1996).
Utilisé avec la permission de l'auteur.
on Sunday afternoon sitting in a car we
wait for someone there to call out numero deux
at Camille’s Fried Clams in the heart of Acadie
a spot where all deck-shoed tourists knew
our consciences were no more than deep-fried
to put out one’s tongue is enough for communion
then pay out money at the counter inside
and tray in hand and one with the lord be gone
we’ll come back to Moncton hearts heavy with vague news
I’ll take you into town but lack heart for the sight
of a dance like the wave a heat-squall brews
in mid-Africa, making a day out of night
suddenly I want to go backward in time’s race
when you sink in heavy dust the scarcely stirs
and I leave for a mythic and disarming place
life follows us with its low scarce-breathed whispers
there’s not anything great to see in this scene
along the way the place is worn and threadbare
but the light that falls upon it is such a green
it brings a generous burst of morning air
as day overwhelms us with a full largesse
upon the Beaumont road the dark will kill the sun
and the weight of history pall with its distress
like that plaque which tells us of the Expulsion
the Indian graves are still watching as the sun
sets over children’s swings in the provincial park
on the still stream I see the course re-run
of canoes ferrying history and mark
the way to Beauséjour where Monckton allowed
women to see their captured menfolk for a day
till in a judicious clothing exchange a crowd
of them made a last spectacular get-away
driving back through Memramcook and its college sold
for the second glory of French as a learned tongue
among blue spruce Father Lefebvre’s statue in the old
courtyard speaks for a world whose heart was once wrung
by the forge of conscience on an anvil beating
now in the tennis court’s asphalt the grass grows thin
the old Monument still whispers of past meeting
but its voice echoes the emptiness of a ruin
I flee nostalgia that would choke me or kill
by taking refuge inside a corner Metro
in the window an English notice there will
be a draw in aid of the maison-bureau
of the Congress of Acadians, and that inside
a computer can find you a job and more
my only escape from all this is outside
I go out behind me someone closes the door
the Trans-Canada is a line of high tension
scrap-iron cases containing embryos jar
as down the swift slide cascading demons slide on
toward their place of punishment. Dante’s not far
I am immobile waiting to find unity
in the whirlpool of souls but while I wait and rest
the blinding neons of a take-out suddenly
appear like ghosts in the middle of a forest
trying to buy ice cream I drive to Shédiac
but all the ads there were English so it did seem
Marcia asked whether there was a special knack
or if only the English could purchase ice cream
and was that why no French notice was writ down
the answer for ice cream signs was that there was no need
since French however was spoken in the whole town
bilingual in knowledge but quite English indeed
our car is caught in this schizophrenic village
it travels through signs as if on a mined trench
in the midst of a sleepy Acadian village
English on the outside inside secretly French
we speak of acts that should be strong and zealous
to oppose the constant sumbissionist label
that wants us to stay put in order to sell us
for the best price as if a language were saleable
we shall need all this running about, all this route
determined to speak, repeat and remake our days
to convince the world to make war against all doubt
in one’s own iron head defending always
the small dignity we know no more how to love
a caller is here and it would be a thing better told
to hide in a box expecting summer will move
while we wait to grow up, be strong, and be old
Published in Climates. (Gooselane Editions, 1996).
Used with Permission of the Author.
wait for someone there to call out numero deux
at Camille’s Fried Clams in the heart of Acadie
a spot where all deck-shoed tourists knew
our consciences were no more than deep-fried
to put out one’s tongue is enough for communion
then pay out money at the counter inside
and tray in hand and one with the lord be gone
we’ll come back to Moncton hearts heavy with vague news
I’ll take you into town but lack heart for the sight
of a dance like the wave a heat-squall brews
in mid-Africa, making a day out of night
suddenly I want to go backward in time’s race
when you sink in heavy dust the scarcely stirs
and I leave for a mythic and disarming place
life follows us with its low scarce-breathed whispers
there’s not anything great to see in this scene
along the way the place is worn and threadbare
but the light that falls upon it is such a green
it brings a generous burst of morning air
as day overwhelms us with a full largesse
upon the Beaumont road the dark will kill the sun
and the weight of history pall with its distress
like that plaque which tells us of the Expulsion
the Indian graves are still watching as the sun
sets over children’s swings in the provincial park
on the still stream I see the course re-run
of canoes ferrying history and mark
the way to Beauséjour where Monckton allowed
women to see their captured menfolk for a day
till in a judicious clothing exchange a crowd
of them made a last spectacular get-away
driving back through Memramcook and its college sold
for the second glory of French as a learned tongue
among blue spruce Father Lefebvre’s statue in the old
courtyard speaks for a world whose heart was once wrung
by the forge of conscience on an anvil beating
now in the tennis court’s asphalt the grass grows thin
the old Monument still whispers of past meeting
but its voice echoes the emptiness of a ruin
I flee nostalgia that would choke me or kill
by taking refuge inside a corner Metro
in the window an English notice there will
be a draw in aid of the maison-bureau
of the Congress of Acadians, and that inside
a computer can find you a job and more
my only escape from all this is outside
I go out behind me someone closes the door
the Trans-Canada is a line of high tension
scrap-iron cases containing embryos jar
as down the swift slide cascading demons slide on
toward their place of punishment. Dante’s not far
I am immobile waiting to find unity
in the whirlpool of souls but while I wait and rest
the blinding neons of a take-out suddenly
appear like ghosts in the middle of a forest
trying to buy ice cream I drive to Shédiac
but all the ads there were English so it did seem
Marcia asked whether there was a special knack
or if only the English could purchase ice cream
and was that why no French notice was writ down
the answer for ice cream signs was that there was no need
since French however was spoken in the whole town
bilingual in knowledge but quite English indeed
our car is caught in this schizophrenic village
it travels through signs as if on a mined trench
in the midst of a sleepy Acadian village
English on the outside inside secretly French
we speak of acts that should be strong and zealous
to oppose the constant sumbissionist label
that wants us to stay put in order to sell us
for the best price as if a language were saleable
we shall need all this running about, all this route
determined to speak, repeat and remake our days
to convince the world to make war against all doubt
in one’s own iron head defending always
the small dignity we know no more how to love
a caller is here and it would be a thing better told
to hide in a box expecting summer will move
while we wait to grow up, be strong, and be old
Published in Climates. (Gooselane Editions, 1996).
Used with Permission of the Author.
Analyse critique: L'espoir pour une culture piégée
Sheryl Doiron (Advanced Poetry Workshop) et Monica Grasse (ACPA Managing Editor), traduction française par Renelle Dion
Dans sa poésie, Herménégilde Chiasson décrit les vies piégées des Acadiens en utilisant une langue moderne, des imageries mentales approchables, et des explications de l’oppression. Pour illustrer l’aliénation senti par les Acadiens dans leur propre pays, même en temps moderne, Chiasson utilise son poème «Achille devant Shédiac assiégé».
Le titre du poème place Shédiac en tant que ville de Troie, une ville ancienne détruite par le guerrier mythologique Achille. Après la destruction de la ville, les Troyens furent forcés de quitter leur patrie et d’errer à la recherche d’une nouvelle terre pour se sentir chez-soi. Dans un contexte moderne, cette métaphore représente l’expulsion des Acadiens de leurs terres habitées, leur dispersion à travers l’Amérique du Nord, et la perte de leur terre et leur culture. De plus, l’ensemble du poème dépeint le piégeage opprimé dans lequel les Acadiens sont forcés de vivre.
Chiasson présente l’amour des Acadiens pour leur terre comme une tristesse profonde: similaire au Troyens, leur terre était chère au cœur des Acadiens, mais elle n’est plus qu’un rappel constant de leur expulsion. En comparant les Acadiens aux Troyens, Chiasson donne aux lecteurs une idée de destruction et de perte. De manière similaire, Chiasson introduit la lutte des Acadiens en conjonction avec le sort des Autochtones qui ont également perdu les droits sur leurs terres dans le même pays: «les tombes indiennes sont toujours au garde-à-vous / et le soleil se couche devant les balançoires» (25-26). Les expulsés ont non seulement perdu leur terre, mais ont subi une insulte ajoutée à la blessure car la terre où ils vivent n’est pas en leur possession, mais plutôt sert en tant qu’attraction touristique qui se moque de leur histoire. Néanmoins, les Acadiens n’oublieront jamais les injustices auxquelles ils ont fait face car ils sont hantés par l’aboutissement, même dans la mort.
Lorsque Chiasson tente de fuir la scène troublante de la terre Acadienne originelle maintenant utilisée au profit des autres, il n’a nulle part où aller, sauf vers un endroit qui lui rappelle continuellement de la perte de la langue - et donc de la culture - ressentie par son peuple. Comme les Troyens luttant pour survivre dans leur nouveau pays, les Acadiens se retrouvent dans des villes dominées par la langue anglaise. Dans un village aux racines françaises, l’anglais est une présence dominatrice car les Anglais laissent aucune place aux originaires de la terre et donnent aux Acadiens le sentiment qu’ils vivent encore une expulsion de leur culture. Essentiellement, la seule place que les Acadiens peuvent s’exprimer adéquatement c’est à huis clos, puisqu’ils ne peuvent pas échapper à la culture oppressive qu’ils n’avaient d’autre choix que d’entrer par la force.
Après l’expulsion et l’enfermement dans une nouvelle société, un enfermement interne se crée alors qu’une bataille identitaire apparaît : «la voiture roule dans la schizophrénie / … anglais au dehors et français dans le secret» (65-68). Tandis que les Acadiens adoptent leur identité française en privé, ils sont toujours forcés de se soumettre et de se conformer à la société qui les entoure et qui ne fait aucun effort pour les reconnaître ni leur héritage. La fierté de la culture anglaise maintient les oppresseurs têtus, ce que Chiasson décrit comme étant «dans la tête dure comme fer» (76). Chiasson décrit les oppresseurs en tant que des gens qui défendent toujours leur propre langue, droits, et culture à la place de ceux des habitants d’origine.
Chiasson décrit pratiquement l’oppression de la langue avec une pléthore de signes anglais, mais vers la fin du poème, il utilise la diminution des droits religieux et de la culture comme la forme d’expulsion la plus insultante. En retournant au début du poème, la visite au Chez Camille Fried Clams est présenté en tant que régal du dimanche, ce qui indique la dégradation de la religion acadienne : «il suffit d’allonger la langue pour communier / déposer son argent sur le comptoir tiède / et sortir son casseau à la main glorifié» (6-8). Cette métaphore concerne les Acadiens en contexte avec l'Église, historiquement, à leur retour dans la région. Après être revenus, les Acadiens ont découvert des étrangers vivant sur leur terre qu’ils appelaient chez eux et étaient incapables de gagner leur vie. Ceci a créé un niveau de pauvreté qui les a souvent empêchés de payer l'aumône à l’église, ce qui les a obligés à se tenir à l’arrière plutôt que de s’asseoir avec la congrégation. Ironiquement, la fidélité impliqué de visiter Chez Camille Fried Clams tire la langue au soi-disant coup de main de l’église en faisant le rituel Acadien du dimanche une excursion pour des palourdes, au lieu du rituel anglais historique d’aller à l’église. Malgré être coincés dans une nouvelle terre dominée par les Anglais, les Acadiens trouvent un moyen subtil de refuser la culture anglaise et de se créer une définition personnelle en dépit de leur piégeage.
Les lignes finales du poème laissent aux lecteurs des images de la volonté forte des Acadiens et de leurs tentatives de tirer le meilleur parti du monde dans lequel ils sont forcés de vivre. L’oppression des Français est mise en scène devant la guerre de Troie pour expliquer les graves effets de l’injustice sur les Acadiens. Bien que le poème souligne les avantages injustes dont les Anglais sont privilégiés, alors que les Acadiens ne subissent qu’une oppression piégée, Chiasson instille l’espoir pour la culture acadienne en encourageant les Français à être «acharnés à parler à redire à redire à refaire / à convaincre le monde à combattre le doute» (74-75) et de ne pas laisser «la tête dur comme le fer» les garder dans une boîte culturelle. Comme la dignité de la culture a été, est présentement, et sera continuellement poursuivie, les Acadiens renforcent leur présence culturelle pour les générations actuelles et futures.
Ouvrages cités pour l'analyse:
«Achille devant Shédiac assiégé». Climats, Les Éditions d'Acadie, 1996.
Dans sa poésie, Herménégilde Chiasson décrit les vies piégées des Acadiens en utilisant une langue moderne, des imageries mentales approchables, et des explications de l’oppression. Pour illustrer l’aliénation senti par les Acadiens dans leur propre pays, même en temps moderne, Chiasson utilise son poème «Achille devant Shédiac assiégé».
Le titre du poème place Shédiac en tant que ville de Troie, une ville ancienne détruite par le guerrier mythologique Achille. Après la destruction de la ville, les Troyens furent forcés de quitter leur patrie et d’errer à la recherche d’une nouvelle terre pour se sentir chez-soi. Dans un contexte moderne, cette métaphore représente l’expulsion des Acadiens de leurs terres habitées, leur dispersion à travers l’Amérique du Nord, et la perte de leur terre et leur culture. De plus, l’ensemble du poème dépeint le piégeage opprimé dans lequel les Acadiens sont forcés de vivre.
Chiasson présente l’amour des Acadiens pour leur terre comme une tristesse profonde: similaire au Troyens, leur terre était chère au cœur des Acadiens, mais elle n’est plus qu’un rappel constant de leur expulsion. En comparant les Acadiens aux Troyens, Chiasson donne aux lecteurs une idée de destruction et de perte. De manière similaire, Chiasson introduit la lutte des Acadiens en conjonction avec le sort des Autochtones qui ont également perdu les droits sur leurs terres dans le même pays: «les tombes indiennes sont toujours au garde-à-vous / et le soleil se couche devant les balançoires» (25-26). Les expulsés ont non seulement perdu leur terre, mais ont subi une insulte ajoutée à la blessure car la terre où ils vivent n’est pas en leur possession, mais plutôt sert en tant qu’attraction touristique qui se moque de leur histoire. Néanmoins, les Acadiens n’oublieront jamais les injustices auxquelles ils ont fait face car ils sont hantés par l’aboutissement, même dans la mort.
Lorsque Chiasson tente de fuir la scène troublante de la terre Acadienne originelle maintenant utilisée au profit des autres, il n’a nulle part où aller, sauf vers un endroit qui lui rappelle continuellement de la perte de la langue - et donc de la culture - ressentie par son peuple. Comme les Troyens luttant pour survivre dans leur nouveau pays, les Acadiens se retrouvent dans des villes dominées par la langue anglaise. Dans un village aux racines françaises, l’anglais est une présence dominatrice car les Anglais laissent aucune place aux originaires de la terre et donnent aux Acadiens le sentiment qu’ils vivent encore une expulsion de leur culture. Essentiellement, la seule place que les Acadiens peuvent s’exprimer adéquatement c’est à huis clos, puisqu’ils ne peuvent pas échapper à la culture oppressive qu’ils n’avaient d’autre choix que d’entrer par la force.
Après l’expulsion et l’enfermement dans une nouvelle société, un enfermement interne se crée alors qu’une bataille identitaire apparaît : «la voiture roule dans la schizophrénie / … anglais au dehors et français dans le secret» (65-68). Tandis que les Acadiens adoptent leur identité française en privé, ils sont toujours forcés de se soumettre et de se conformer à la société qui les entoure et qui ne fait aucun effort pour les reconnaître ni leur héritage. La fierté de la culture anglaise maintient les oppresseurs têtus, ce que Chiasson décrit comme étant «dans la tête dure comme fer» (76). Chiasson décrit les oppresseurs en tant que des gens qui défendent toujours leur propre langue, droits, et culture à la place de ceux des habitants d’origine.
Chiasson décrit pratiquement l’oppression de la langue avec une pléthore de signes anglais, mais vers la fin du poème, il utilise la diminution des droits religieux et de la culture comme la forme d’expulsion la plus insultante. En retournant au début du poème, la visite au Chez Camille Fried Clams est présenté en tant que régal du dimanche, ce qui indique la dégradation de la religion acadienne : «il suffit d’allonger la langue pour communier / déposer son argent sur le comptoir tiède / et sortir son casseau à la main glorifié» (6-8). Cette métaphore concerne les Acadiens en contexte avec l'Église, historiquement, à leur retour dans la région. Après être revenus, les Acadiens ont découvert des étrangers vivant sur leur terre qu’ils appelaient chez eux et étaient incapables de gagner leur vie. Ceci a créé un niveau de pauvreté qui les a souvent empêchés de payer l'aumône à l’église, ce qui les a obligés à se tenir à l’arrière plutôt que de s’asseoir avec la congrégation. Ironiquement, la fidélité impliqué de visiter Chez Camille Fried Clams tire la langue au soi-disant coup de main de l’église en faisant le rituel Acadien du dimanche une excursion pour des palourdes, au lieu du rituel anglais historique d’aller à l’église. Malgré être coincés dans une nouvelle terre dominée par les Anglais, les Acadiens trouvent un moyen subtil de refuser la culture anglaise et de se créer une définition personnelle en dépit de leur piégeage.
Les lignes finales du poème laissent aux lecteurs des images de la volonté forte des Acadiens et de leurs tentatives de tirer le meilleur parti du monde dans lequel ils sont forcés de vivre. L’oppression des Français est mise en scène devant la guerre de Troie pour expliquer les graves effets de l’injustice sur les Acadiens. Bien que le poème souligne les avantages injustes dont les Anglais sont privilégiés, alors que les Acadiens ne subissent qu’une oppression piégée, Chiasson instille l’espoir pour la culture acadienne en encourageant les Français à être «acharnés à parler à redire à redire à refaire / à convaincre le monde à combattre le doute» (74-75) et de ne pas laisser «la tête dur comme le fer» les garder dans une boîte culturelle. Comme la dignité de la culture a été, est présentement, et sera continuellement poursuivie, les Acadiens renforcent leur présence culturelle pour les générations actuelles et futures.
Ouvrages cités pour l'analyse:
«Achille devant Shédiac assiégé». Climats, Les Éditions d'Acadie, 1996.
Critical Analysis: Hope for a Trapped Culture
Sheryl Doiron (Advanced Poetry Workshop) & Monica Grasse (ACPA Managing Editor)
Herménégilde Chiasson depicts the entrapped lives of Acadians through his use of modern language, approachable imagery, and explanations of oppression within his poetry. To demonstrate the alienation felt by Acadians in their own country, Chiasson uses his poem “Achilles Before Besieged Shédiac” to identify what it means to be an Acadian in modern times.
The poem’s title places Shédiac as the city of Troy, an ancient city destroyed by the mythological warrior Achilles. After the city’s destruction, the Trojans were forced to leave their homeland and wander in search of a new place to call home. In modern context, this metaphor represents the Acadians’ expulsion from their settled lands, their dispersal across North America, and the loss of their land and culture. Even more so, the poem as a whole depicts the oppressed entrapment the Acadians have no other choice but to live in.
Chiasson presents the Acadians’ love for their land as a deep sadness; much like the Trojans, land was once held close to the hearts of Acadians, but now merely provides a constant reminder of their expulsion. In writing the Acadians in comparison to the Trojans, Chiasson instills in readers an understanding of destruction and loss. In a similar way, Chiasson introduces the struggle of the Acadians in conjunction with the plight of the native people who also lost the rights to their land in the same country: “The Indian graves are still watching as the sun/sets over children’s swings in the provincial park” (25-26). The expelled lost not only their land, but experienced insult added to injury as the land where they currently live is still not in their possession, but rather a tourist attraction mocking their history. Nonetheless, the Acadians will never forget the injustice they faced as they are haunted by its unforgettable outcome, even in death.
When attempting to flee the disturbing scene of original Acadian land now used for the profit of others, Chiasson has nowhere to go except to escape to a place which continually reminds him of the loss of language – and thus culture – felt by his people. Much like the Trojans struggling to survive in their new land, the Acadians find themselves in towns dominated by the English language. In a town of French roots, English has a domineering presence, as the English leave no room for the natives of the land and make the Acadians feel as though they are still experiencing an expulsion of culture. Essentially, the only place the Acadians can adequately express themselves seems to be behind closed doors, as they cannot escape the oppressive culture they had no other choice but to enter by force.
After expulsion and entrapment in a new society, an internal entrapment is created as a battle of identity appears: “our car is caught in this schizophrenic village/…English on the outside inside secretly French” (65-68). While the Acadians privately understand their French identity, they are still forced to submit and conform to the society around them which makes no effort to recognize them or their heritage. The pride of the English culture keeps the oppressors stubborn, which is described by Chiasson as being “in one’s own iron head”. He describes them as people who are “defending always” their language, rights, and culture over the original dwellers (76).
Chiasson practically depicts the oppression of language through the plethora of English signage, but near the end of the poem, uses the diminution of religious rights and culture as the most insulting form of expulsion. In returning to the beginning of the poem, the trip to “Camille’s Fried Clams” for a Sunday treat demonstrates the degradation of Acadian religion (3): “to put out one’s tongue is enough for communion/then pay out money at the counter inside/and tray in hand and one with the lord begone” (6-8). This metaphor concerns Acadians in context with the church, historically, upon their return to the region. After coming back, the Acadians discovered other people living on the lands they called home and were unable to earn their living. This created a level of poverty that often left them unable to pay alms to the church, which forced them to stand at the back rather than sit with the congregation. Ironically, the faithfulness of visiting “Camille’s Fried Clams” (3) sticks its tongue out at the church’s supposed helping hand by making the Acadian Sunday ritual an excursion for clams, instead of the historical English ritual of going to church. Although trapped in a new, English dominated land, the Acadians do find a subtle way to refuse the English culture and create a personal definition for themselves despite their entrapment.
Chiasson’s final lines leave readers with images of the strong will of the Acadians and their attempts to make the most of the world they are forced to live in. The oppression of the French is staged in front of the Trojan war to explain the grave effects the injustice has on the Acadians. Although the poem outlines the unfair advantages the English are privileged with while the Acadians are only given a trapped oppression, Chiasson instills hope for the Acadian culture by encouraging the French to be “determined to speak, repeat and remake our days/to convince the world to make war against all doubt” (74-75) and not let the “iron head” keep them in a cultural “box” (76, 79). As dignity for culture has, is, and will be pursued, the Acadians will strengthen their cultural presence for current and future generations.
Works Cited (for analysis):
“Achilles Before Besieged Shédiac.” Climates. Trans. Jo-Anne Elder & Fred Cogswell. Fredericton: Gooselane Editions, 1996. 41-43.
Herménégilde Chiasson depicts the entrapped lives of Acadians through his use of modern language, approachable imagery, and explanations of oppression within his poetry. To demonstrate the alienation felt by Acadians in their own country, Chiasson uses his poem “Achilles Before Besieged Shédiac” to identify what it means to be an Acadian in modern times.
The poem’s title places Shédiac as the city of Troy, an ancient city destroyed by the mythological warrior Achilles. After the city’s destruction, the Trojans were forced to leave their homeland and wander in search of a new place to call home. In modern context, this metaphor represents the Acadians’ expulsion from their settled lands, their dispersal across North America, and the loss of their land and culture. Even more so, the poem as a whole depicts the oppressed entrapment the Acadians have no other choice but to live in.
Chiasson presents the Acadians’ love for their land as a deep sadness; much like the Trojans, land was once held close to the hearts of Acadians, but now merely provides a constant reminder of their expulsion. In writing the Acadians in comparison to the Trojans, Chiasson instills in readers an understanding of destruction and loss. In a similar way, Chiasson introduces the struggle of the Acadians in conjunction with the plight of the native people who also lost the rights to their land in the same country: “The Indian graves are still watching as the sun/sets over children’s swings in the provincial park” (25-26). The expelled lost not only their land, but experienced insult added to injury as the land where they currently live is still not in their possession, but rather a tourist attraction mocking their history. Nonetheless, the Acadians will never forget the injustice they faced as they are haunted by its unforgettable outcome, even in death.
When attempting to flee the disturbing scene of original Acadian land now used for the profit of others, Chiasson has nowhere to go except to escape to a place which continually reminds him of the loss of language – and thus culture – felt by his people. Much like the Trojans struggling to survive in their new land, the Acadians find themselves in towns dominated by the English language. In a town of French roots, English has a domineering presence, as the English leave no room for the natives of the land and make the Acadians feel as though they are still experiencing an expulsion of culture. Essentially, the only place the Acadians can adequately express themselves seems to be behind closed doors, as they cannot escape the oppressive culture they had no other choice but to enter by force.
After expulsion and entrapment in a new society, an internal entrapment is created as a battle of identity appears: “our car is caught in this schizophrenic village/…English on the outside inside secretly French” (65-68). While the Acadians privately understand their French identity, they are still forced to submit and conform to the society around them which makes no effort to recognize them or their heritage. The pride of the English culture keeps the oppressors stubborn, which is described by Chiasson as being “in one’s own iron head”. He describes them as people who are “defending always” their language, rights, and culture over the original dwellers (76).
Chiasson practically depicts the oppression of language through the plethora of English signage, but near the end of the poem, uses the diminution of religious rights and culture as the most insulting form of expulsion. In returning to the beginning of the poem, the trip to “Camille’s Fried Clams” for a Sunday treat demonstrates the degradation of Acadian religion (3): “to put out one’s tongue is enough for communion/then pay out money at the counter inside/and tray in hand and one with the lord begone” (6-8). This metaphor concerns Acadians in context with the church, historically, upon their return to the region. After coming back, the Acadians discovered other people living on the lands they called home and were unable to earn their living. This created a level of poverty that often left them unable to pay alms to the church, which forced them to stand at the back rather than sit with the congregation. Ironically, the faithfulness of visiting “Camille’s Fried Clams” (3) sticks its tongue out at the church’s supposed helping hand by making the Acadian Sunday ritual an excursion for clams, instead of the historical English ritual of going to church. Although trapped in a new, English dominated land, the Acadians do find a subtle way to refuse the English culture and create a personal definition for themselves despite their entrapment.
Chiasson’s final lines leave readers with images of the strong will of the Acadians and their attempts to make the most of the world they are forced to live in. The oppression of the French is staged in front of the Trojan war to explain the grave effects the injustice has on the Acadians. Although the poem outlines the unfair advantages the English are privileged with while the Acadians are only given a trapped oppression, Chiasson instills hope for the Acadian culture by encouraging the French to be “determined to speak, repeat and remake our days/to convince the world to make war against all doubt” (74-75) and not let the “iron head” keep them in a cultural “box” (76, 79). As dignity for culture has, is, and will be pursued, the Acadians will strengthen their cultural presence for current and future generations.
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Bibliographie / Bibliography
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Sources primaires : théâtre / Primary Sources: Theater
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---. Pierre, Helene & Michael: suivi de Cap Enragé. Sudbury, ON: Prise de parole, 2012.
Pour une liste complète des sources primaires (incluant des oeuvres d'art, préfaces, films, textes traduits, et ouvrages publiés dans des anthologies) et des sources secondaires, veuillez visiter : www.erudit.org/fr/revues/vi/2009-v35-n1-vi3561/038572ar.pdf
For an extensive list of primary sources (including works of art, prefaces, film, translated texts, and works published in anthologies) and secondary sources, please see: www.erudit.org/revue/vi/2009/v35/n1/038572ar.pdf
(Muni de l'autorisation du bibliographe / Provided with permission of bibliographer : Christian Blanchard, Université de Moncton).
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---. “Trajectoire et nostalgie.” Neue Romania 29 (2004): 39-63.
---. “Traversées.” Tangence 58 (1998) : 77-92.
---. “Trente identités sur un nombre illimité.” Dir. Jocelyn Létourneau. La question identitaire au Canada francophone. Sainte-Foy : Presses de l’Université Laval, 1994. 267-89.
---. “Urbanités.” Francophonies d’Amérique 22 (2006): 225-30.
---. “Visions de Gérald.” Revue de l’Université de Moncton 38.1 (2007): 7-31.
Sources primaires : écriture académique / Primary Sources : Essays and Academic
Chiasson, Herménégilde. Brunante. Montréal : XYZ éditeur, 2000.
---. Dans la chaleur de l’amitié. Memramcook : Les éditions Karo, 2009.
Chiasson, Herménéglide & Patrick Condon Laurette. Claude Roussel: sculpteur. Moncton : Éditions d’Acadie, 1987.
Chiasson, Herménéglide & Pierre Raphaël Pelletier. Pour une culture de l’injure. Ottawa : Le Nordir, 1999.
Sources primaires : théâtre / Primary Sources: Theater
Chiasson, Herménégilde. Aliénor. Sudbury: Éditions Prise de parole, 1998.
---. Atarelle et les Pakmaniens. Ed. Michel Henry. Moncton : “Théâtre,” 1986.
---. Laurie ou la vie de galerie. Sudbury/Tracadie-Sheila : Éditions Prise de parole/La Grande Marée, 2002.
---. Le Christ est apparu au Gun Club. Sudbury: Éditions Prise de parole, 2005.
---. L’Exile d’Alexa. Moncton: Éditions Perce-neige, 1994.
---. Pierre, Helene & Michael: suivi de Cap Enragé. Sudbury, ON: Prise de parole, 2012.
Pour une liste complète des sources primaires (incluant des oeuvres d'art, préfaces, films, textes traduits, et ouvrages publiés dans des anthologies) et des sources secondaires, veuillez visiter : www.erudit.org/fr/revues/vi/2009-v35-n1-vi3561/038572ar.pdf
For an extensive list of primary sources (including works of art, prefaces, film, translated texts, and works published in anthologies) and secondary sources, please see: www.erudit.org/revue/vi/2009/v35/n1/038572ar.pdf
(Muni de l'autorisation du bibliographe / Provided with permission of bibliographer : Christian Blanchard, Université de Moncton).